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La culture de Mag
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La culture de Mag
2 août 2010

Sur la Route palapalalala...

Le ton est guilleret comme ça mais...non je ne vais pas parler de Jean-Louis Aubert ou de Raphaël.

La Route sur laquelle je vous emmène c'est celle de Mc Carthy et ceux qui l'ont lu savent à quel point ce n'est pas guilleret.


La Route de Cormac ça ressemble plutôt à ça en fait :

sete_road

Sur cette Route le lecteur suit deux personnages : un père et son fils qui tentent de survivre après une sorte de fin du monde laissée à l'imagination du lecteur.
Ambiance froide après un incendie géant, des cendres partout, toujours et encore qui tombent du ciel. Plus d'animaux, plus de végétaux juste de la cendre.
Juste de la cendre ? non pas tout à fait parce que les villes, les routes, les voitures, le monde des hommes n'est plus qu'un terrain vague abandonné mais il y a des survivants ou du moins des gens qui essayent de vivre encore un peu.
Dans un monde où la seule viande disponible est l'être humain mieux vaut être prudent.

La problématique est simple mais belle : comment un père peut il sauver son enfant et tenter de le faire survivre après la fin du monde ?

Une très belle relation père fils qui prouve que chacun a à apprendre de l'autre. Plus encore que la volonté d'un père Mc Carthy raconte l'incroyable instinct de survie de l'homme dans ses bons comme dans ses mauvais côtés. Car bien sûr, la route n'est jamais sure, on ne sait pas qui d'autre est sur la route.

Le lecteur partage avec les héros une quête de vie inespérée, l'envie de survivre malgré tout. Une histoire qui nous plonge dans un monde bien étrange et pourtant pas si loin d'être familier.... un voyage à faire en somme.

la_route_cormac_mccarthy_080722061948



A noter que le film inspiré du livre réalisé par John Hillcoat avec dans le rôle titre Viggo Mortensen, que j'ai vu après avoir lu, est tout à fait à la hauteur du livre et retranscrit parfaitement cette ambiance dérangeante que l'on connait dans le livre.
Une bonne combinaison, à condition de lire en premier pour garder son imagination sauve.

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