Clint mon amour...

Ah Clint Eastwood,

autant vous dire que c'est un de mes préférés et que je ne me pose même pas la question dès qu'il nous concocte un nouvel opus.
Dernier en date "Gran Torino" du nom d'une belle carrosserie à quatre roues, du grand Eastwood. Il nous raconte là l'histoire d'un veuf aigri, ressassant sans cesse la guerre d'Indochine et vivant dans un quartier à forte immigration de la communauté hmong. Pourtant, si le vieil homme ne semble aimer personne même pas ses propres enfants, il va naître une amitié formidable avec son jeune voisin hmong. Un bel hymne à l'amitié, à l'amour et aux apparences trompeuses. Clint réussit comme bien souvent à nous tirer la larme de l'oeil...

A voir également, "L'échange" issu d'un fait réel ayant eu lieu aux Etats Unis dans les années 50. Une mère célibataire(jouée par Angelina Jolie), ne retrouve pas son petit garçon à la maison en rentrant du travail. De là s'en suit une enquête folle, jusqu'à ce que le présumé enfant soit retrouvé. Pourtant, ce n'est pas le bon....le film bascule alors dans le calvaire que va vivre la mère et celui que vit son enfant, loin d'elle, entre les mains d'un fou. Comme toujours Clint traite des sujets assez graves avec art. Il montre la réalité sans fioriture, simplement.
Biensûr je ne saurait finir cet article sans parler de "Million dollar baby", chef d'oeuvre de la filmographie de Clint Eastwood. Le monde difficile de la boxe, celui d'autant plus difficile de la boxe féminine, une championne en devenir, une histoire d'amour à demi mots, des rêves brisés... Je n'ai qu'un mot : sublime ! A voir sans modération.

 

Comments

[Missculture]

oui c'est totalement ça j'avais pas fait le rapprochement ! Chacun leur style, mais j'aurais tendance à préféré Clint. Celà dit ce n'est pas très objectif, c'est parce qu'au delà du personnage c'est Clint et il reste inégalable dans son genre pour moi.

[Laura]

Je trouve que le personnage du vieil aigri de Gran Torino trouve un peu son pendant comique dans le personnage du vieil aigri de Woody Allen dans Whatever works...
On éprouve une certaine empathie pour et malgré eux.